Dexeus Mujer encourage la recherche pour améliorer les solutions à l’infertilité

L’infertilité féminine peut avoir plusieurs causes : âge avancé (avoir 40 ans ou plus), faible réserve ovarienne, ménopause précoce ou mauvaise réponse aux traitements de stimulation hormonale.

La planification de la maternité est-elle en cause ?
Ce n’est pas tant un problème de planification que de manque d’information. La qualité des ovules commence à baisser à partir de 36 ans.

Qu’entend-on par « réserve ovarienne » ?
Les médecins emploient ce terme pour désigner à la fois le nombre de follicules antraux contenus dans les ovaires et leur qualité. En général, la qualité est directement liée à l’âge. Plus on est jeune, plus la qualité des ovocytes est élevée.

Quels examens permettent de l’évaluer ?
Une simple analyse de sang et une échographie transvaginale suffisent pour compter les follicules antraux et détecter d’éventuelles pathologies de l’appareil reproducteur susceptibles de rendre la grossesse difficile, telles que malformations, polypes, myomes, etc.

Quand considère-t-on qu’une femme a une « faible réserve ovarienne » ?
Un nombre égal ou inférieur à quatre ovocytes par ovaire ou de sept en tout (en additionnant ceux des deux ovaires) et un faible taux d’hormone antimullërienne (AMH) constituent deux indicateurs d’une faible réserve.

Comment cela affecte-t-il les chances de tomber enceinte ?
Un faible nombre d’ovocytes réduit les possibilités de grossesse, et si l’on y ajoute l’âge, le risque que certains d’entre eux présentent des anomalies chromosomiques est aussi plus élevé.

Quelles améliorations la recherche apportera-t-elle ?
Nous menons actuellement un essai clinique auquel participent des experts d’Europe, d’Australie et d’Asie, portant sur l’étude d’un traitement médical à base de testostérone visant à améliorer la réceptivité des ovaires à la stimulation hormonale. D’autres travaux s’attachent à analyser les variations génétiques prédisposant à une réponse faible, pour choisir les médicaments permettant d’améliorer la réponse à la stimulation ovarienne en fonction du profil du patient. En génétique, et en médecine en général, la recherche s’oriente vers le développement de traitements spécifiquement conçus pour chaque patient.