Les variables analysées ont été : l’âge, l’âge au début de la ménopause, le tabagisme, la force de préhension, l’indice de masse corporelle et l’adiposité évaluée par impédance bioélectrique. Le niveau d’activité physique a été évalué à l’aide du Questionnaire mondial sur la pratique d’activités physiques (IPAQ). La densité minérale osseuse a été rapportée sous forme de score T, et les paramètres biochimiques sanguins (calcium, phosphore, vitamine D et taux de parathormone) ont été mesurés.

D’après les résultats, 31,3 % des femmes présentaient une dynapénie, et celles qui avaient atteint 65 ans ou plus avaient une force de préhension plus faible. Le début de la ménopause avant l’âge de 51 ans a été également associé à une force de préhension plus faible. En outre, une teneur en graisse égale ou supérieure à 40 % et une ostéopénie/ostéoporose ont aussi été associées à une force musculaire plus faible. En revanche, l’étude n’a pas montré de différences statistiquement significatives dans la diminution de la force de préhension en fonction de l’indice de masse corporelle, du tabagisme et du taux plasmatique de vitamine D.

Les auteurs ont conclu que la diminution de la force de préhension est associée à l’âge au début de la ménopause, à la densité minérale osseuse et à l’adiposité ajustée à l’âge. L’âge et l’adiposité sont donc significativement associés à un risque accru de dynapénie.

Article de référence :
Handgrip strength, dynapenia, and related factors in postmenopausal women
Pascual García-Alfaro, Sandra García, Ignacio Rodríguez, Faustino R Pérez-López.
Menopause 2021 Oct 18. DOI: 10,1097/GME.0000000000001872.