En règle générale, il règne une certaine confusion à cet égard. D’abord, le nom semble indiquer la présence de plusieurs kystes au niveau des ovaires. Or, ce ne sont pas des kystes mais des follicules, c’est-à-dire des ovules en cours de développement. De plus, ce terme est très répandu parce que beaucoup de jeunes filles présentent des ovaires « d’aspect polykystique » qui fonctionnent normalement. Cela tient au fait que leurs ovaires ne sont pas encore matures. C’est pourquoi ce problème disparaît au fil des ans.

Ce que l’on connaît sous le nom de « syndrome des ovaires polykystiques » est une affection endocrinienne plus complexe qui est causée par un déséquilibre hormonal. Si vous souhaitez en savoir plus, lisez ce post.

  • Quelle en est la cause ?
    La cause est mal connue, bien qu’elle soit considérée comme multifactorielle.
  • Le fait d’avoir des règles irrégulières peut-il être un symptôme ?
    Oui, mais pour que le diagnostic soit confirmé, deux au moins de ces trois conditions sont requises : des cycles menstruels irréguliers, une proportion plus élevée d’hormones masculines (androgènes) et des ovaires polykystiques.
  • Peuvent-ils affecter la fertilité ?
    Oui, parce qu’ils altèrent le fonctionnement correct de l’ovulation.
  • Les femmes qui en souffrent ont-elles des caractéristiques masculines ?
    Pas toutes, mais le fait d’avoir une proportion plus élevée d’hormones masculines peut favoriser une augmentation de la pilosité dans certaines zones du corps, l’apparition d’acné ou la chute des cheveux.
  • Est-il vrai que l’on peut prendre du poids ?
    Oui, parce que, sur le plan génétique, cela entraîne des irrégularités qui favorisent ce problème, ainsi que la possibilité de développer un diabète.
  • Peuvent-ils être traités par des contraceptifs hormonaux ?
    Oui, mais sans toutefois les éliminer. Le traitement hormonal ne fait qu’annuler l’activité des ovaires, ce qui explique la disparition des symptômes.
  • Le fait d’avoir des enfants peut-il les faire disparaître ?
    Non, mais les changements hormonaux qui se produisent au cours de la grossesse et après l’accouchement peuvent atténuer les symptômes.
  • Si je veux avoir un bébé, est-ce que je dois faire une pause de quelques mois, une fois le traitement hormonal terminé, avant de tenter d’en concevoir un ?
    Non, il est préférable de commencer dès que possible, car c’est après le traitement hormonal que votre appareil génital est le mieux préparé.
  • Faut-il faire tout particulièrement attention à son régime alimentaire ?
    Oui, il est conseillé d’avoir une alimentation riche en protéines et en aliments d’origine végétale, et aussi d’éviter les glucides et les sucres ajoutés. Demandez conseil à un médecin spécialisé en endocrinologie et à un nutritionniste.